Accidents vasculaires cérébraux de l'enfant : aspects épidémiologiques, diagnostiques et évolutifs à Cotonou (Bénin)

Objectif : Décrire les aspects cliniques et radiologiques et évolutifs des accidents vasculaires cérébraux (AVC) de l'enfant.Patients et méthode : Il s'est agi d'une étude rétrospective descriptive sur une durée de 10 ans (1er janvier 2006 au 31 décembre 2015) dans le service de pédiatrie du Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou. Ont été inclus tous les sujets de moins de 15 ans hospitalisés pour un AVC. Résultats : Au total, 16 cas d'AVC inclus (11 garçons et 4 filles). L'âge moyen au moment du diagnostic était de 8 ans avec des extrêmes de 1 et 15 ans. Le début était aigu chez 13 enfants. Le déficit moteur était du côté droit dans 10 cas et isolé chez 7 enfants. Les autres signes associés étaient un coma (4 cas), une fièvre (2 cas), une aphasie (2 cas), une convulsion (1 cas). La tomodensitométrie cérébrale a permis de faire le diagnostic positif et topographique chez 13 enfants. L'AVC était ischémique chez 11 enfants et le territoire sylvien était concerné dans les tous cas. Les étiologies retrouvées étaient la drépanocytose (13 cas), la cardiopathie congénitale (2 cas) et la suspicion d'une malformation artérioveineuse. L'AVC était une circonstance de découverte de la drépanocytose dans 2 cas. Une récidive était notée chez 3 enfants, 3 enfants étaient décédés et 8 ont gardé des séquelles.Conclusion : L'AVC est une pathologie rare de l'enfant dont la confirmation est tomodensitométrique dans notre contexte. L'AVC ischémique prédomine et la drépanocytose est la cause la plus fréquente dans notre milieu

Apport de l'imagerie dans le diagnostic d'une thrombose veineuse cérébrale idiopathique: à propos d'un cas à Cotonou

Introduction : Une symptomatologie apparemment banale peut cacher une authentique pathologie grave. Nous rapportons un cas historique de thrombose veineuse cérébrale (TVC) révélé par la tomodensitométrie cérébrale chez un sujet jeune pris en charge pour des céphalées isolées et persistantes. Observation : patient de 25 ans, sans antécédents particuliers, admis pour des céphalées isolées,atroces, initialement temporales gauche, puis secondairement en casque sans aucun autre signe associé. L'examen neurologique était normal et le scanner révélait des signes directs et indirects de thrombose de plusieurs sinus cérébraux. Aucune étiologie n'a été retrouvée. L'évolution a été rapidement favorable et sans séquelles sous traitement anticoagulant.Conclusion : l'imagerie a un rôle capital dans le diagnostic de la TVC

Interêt du scanner dans le diagnostic précoce d'une plaie traumatique du Sinus sagittal supérieur: à propos d'un cas à Cotonou

Introduction : Lors des traumatismes crâniens, le scanner permet un bilan exhaustif des collections intracrâniennes et des lésions osseuses et parenchymateuses. Nous rapportons le cas d'une plaie traumatique inhabituelle du sinus sagittal supérieur par embarrure ouverte du vertex.Observation : Patient de 18 ans, sans antécédents particuliers, admis pour une plaie crânio-cérébrale du vertex avec coma d'emblée. A l'admission, l'examen neurologique notait un Glasgow à 5/15 avec des pupilles isocores et réactives. Localement, il existait une large plaie du vertex pariéto-occipital. Le patient fut admis en réanimation. Il a été intubé et sédaté. Le scanner cérébral a été réalisé le jour de son admission et mettait en évidence une embarrure multi-esquilleuse en regard de la portion moyenne du sinus sagittal supérieur. Une craniectomie a été réalisée en urgence. A 18 mois postopératoire,le sujet était sans séquelles neurologiques.Conclusion : La gestion efficiente d'une plaie du sinus sagittal supérieur est facilitée par la réalisation urgente du scanner cérébral

Aspects echographiques des glandes parotides chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) a Parakou (Benin)

Objectif: Decrire les aspects echographiques des glandes parotides chez des sujets infectes par le VIH au Centre Hospitalier Departemental du Borgou (CHD/B). Materiel et methode : Il s'est agi d'une etude transversale descriptive menee du15 janvier au 15 juin 2011. 200 personnes vivant avec le VIH ont beneficie d'une echographie mode B des glandes parotides. Resultats : L'echographie des glandes parotides etait anormale dans 91;5% des cas alors qu'une hypertrophie glandulaire clinique n'etait retrouvee que dans 11% des cas. Le diagnostic echographique portait sur les kystes lympho-epitheliaux (32%); l'agregation lymphocytaire (27%); l'infiltration graisseuse (26%) et les adenomegalies(6;5%). Chez les sujets sous traitement ARV; la prevalence des kystes lympho-epitheliaux etait moindre et celle de l'infiltration graisseuse plus elevee. Conclusion: L'absence de parotidomegalie chez les sujets VIH n'est pas synonyme de normalite et l'echographie reste le moyen ideal pour decrire les lesions parotidiennes que sont les kystes lympho-epitheliaux; l'agregation lymphocytaire l'infiltration graisseuse et les adenomegalies